Allez, bougez maintenant. Le call-to-action est en passe de devenir le moto le plus indispensable d’un site web. Pour résumer, nous réinventons l’interactivité (arf).
Il s’agit la plupart du temps de soliciter de l’internaute une action qui va l’engager dans votre site. La théorie scientifique sous-jacente est une théorie de psychologie sociale appelé justement la Théorie de l’engagement. Le livre le plus connu sur le sujet, et en plus particulièrement drôle à lire, est le “Petit traité de manipulation des honnêtes gens” de Joulé et Beauvois, deux universitaires français. Tout un programme.
Comment peut-on demander aux visiteurs de réaliser une action qu’ils n’étaient pas nécessairement prêt à entreprendre lors de leur entrée sur le site. Trois cas de figures existent (selon moi mais peut-être plus).
Le premier cas est celui du visiteur qui est déjà convaincu par votre site et qui souhaitent s’y adonner le plus fréquemment possible. Il vous est acquit ce visiteur, aucun problème, et trouve donc particulièrement désagréable d’être sollicité en permanence.
Le deuxième est le visiteur occasionnel. Celui-ci doit trouver les argument suffisamment convainquant pour sauter le pas, une offre commercial, un bonus d’une sorte ou d’une autre, pour donner ses coordonnées, s’abonner à votre newsletter ou vous aimez sur Facebook.
L’errant constitue notre dernier cas. Il a abouti à votre site par une page interne et par hasard presque total. Mais ça ne veut pas dire que le contenu de votre site ne l’intéresse pas car après tout il a bien fini par tomber dessus. Pour ce dernier le design
Dans tous les cas, le Call-to-action mal placé, intrusif, répétitif est un facteur potentiellement important d’augmentation du taux de rebond (nombre de visiteurs qui repartent sans demander leur reste).
Jongler entre ces types de visiteurs, et cette taxonomie pourrait être élargie et affinée, peut s’avérer périlleux.