Du chemin depuis l’invention de Scott Fahlman, petite expérience amusante chez Jonathan Pucket sur le rythme typographique. L’idée est de générer des caractères à partir d’un clavier dont les variables, 140 niveaux de teintes serait du à la vitesse de frappe. Certain suggèrent déjà de rajouter un clavier sensible à la pression des touches.
Au delà du jeu, il faut avouer que l’idée même de faire correspondre les caractères typographiques à nos aléas moteurs est plutôt séduisante, une sorte nouvelle introduction de l’humanité dans le cycle numérique, de l’émotion, main tremblante, main lourde ou main molle, doigts joyeux, sautillants, hésitants.
Dans le même temps, une variation sonore sur les expressions émotionnelles produite par la répétition typographique avec le Sound word index de deux étudiantes du Royal College of Art, Blanche de Lasa et Stina Gromark.